lundi 24 mai 2021

L’aide médicale à mourir, la solution facile, dit une chercheuse

CAROLINE PLANTE  Publié le 21 mai 2021

QUEBEC






(Québec) Il ne faut pas offrir l’aide médicale à mourir (AMM) aux Québécois souffrant uniquement d’un trouble de santé mentale, met en garde une spécialiste de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

« Pour moi, ce serait une solution facile pour régler un problème complexe », a plaidé la professeure et psychologue clinicienne Georgia Vrakas. 

Elle témoignait vendredi dans le cadre de la Commission spéciale sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie. 

Cette commission est chargée d’étudier la possibilité d’élargir l’AMM aux personnes en situation d’inaptitude ou souffrant de troubles mentaux. 

« On sait ce qu’il faut en réalité pour répondre à ce problème : des engagements politiques clairs, des investissements financiers importants », a poursuivi celle qui vit elle-même avec un trouble bipolaire. 

Selon Mme Vrakas, élargir l’AMM enverrait un « signal clair de désengagement face à la problématique de santé et de maladie mentale ».

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