vendredi 30 avril 2021

De la pulsion violente à l’abstinence militante : les natures du désir. Avec Matthieu Garrigou-Lagrange et Ovidie

LE 30/04/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

La sexualité… Un sujet qui ne sera sans doute jamais clos. 

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. Crédits :  Jan Hakan Dahlstrom - Getty

Le mouvement MeToo, les débats sur le lesbianisme politique au sein du mouvement féministe, ou plus récemment, le succès critique du documentaire Vivre sans sexualité, diffusé par France Culture, qui donne la parole à des personnes qui n’ont pas ou plus de vie sexuelle, prouvent que la sexualité continue de poser d’innombrables questions. 

Comment fonctionnent les pulsions ? À quel point nos fantasmes sont marqués par une masculinité dominatrice ? L’attachement à la virilité et la culture de la disponibilité féminine interrogent de plus en plus de jeunes hommes et jeunes femmes qui s’en sentent prisonniers et aimeraient s’en débarrasser. 

Sortir de la sexualité peut-il, des années après les combats menée sous le mot d’ordre de la libération sexuelle, émanciper ? L’omniprésence de la sexualité dans le cinéma ou la publicité, en tout cas, interroge. 

L'histoire du Brutaliste, ou la chut d'une pulsion sexuelle violente

« Le Brutaliste » met en scène un architecte portugais, encore vivant aujourd’hui, qui, au sommet de sa gloire, a vu des enregistrements fuiter, révélant ses relations sexuelles avec des jeunes filles non consentantes. 

L’architecte décide de ne pas payer le journaliste qui le fait chanter. C’est une sorte de suicide social, il perd sa famille et son travail et il est devenu la risée des Portugais. Une espèce de monstre que tout le monde connaît. Ça ne fait pas tellement scandale à l’époque, mais il était devenu la risée de Lisbonne. Matthieu Garrigou-Lagrange

[...] 

De la pulsion violente à la remise en question du désir

Matthieu Garrigou-Lagrange et Ovidie pointent un changement de mentalité sur les questions des rapports sexuels dans notre société aujourd'hui.  Pour l'un comme pour l'autre, le contexte social et historique que nous connaissons,  remettent en cause de les fantasmes et poussent à une déconstruction du désir. 

On a senti qu’il se passait quelque chose et surtout qu’on commençait à en parler. On nous a fait croire que tout le monde faisait l’amour, que tout le monde a une vie sexuelle riche et trépidante. La vérité c’est que beaucoup de personnes n’ont pas de vie sexuelle, n’en n’ont plus ou font une pause. Ovidie

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