vendredi 5 mars 2021

L’année de confinement pourrait mettre en péril la santé mentale des enfants (UNICEF)

  ONU Info

4 mars 2021

© UNICEF/Berulava
L'UNICEF fournit aux enfants un soutien en matière de santé mentale pendant la pandémie de Covid-19.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, au moins un enfant sur sept, soit 332 millions d’enfants dans le monde, a été soumis à une politique nationale de confinement obligatoire ou recommandé pendant au moins neuf mois, une situation qui met en péril sa santé mentale et son bien-être, affirme l’UNICEF.

Alors que la plupart des enfants dans le monde ont vécu sous une forme ou une autre de confinement intermittent au cours de l’année dernière, une nouvelle analyse publiée jeudi par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, qui utilise les données de l’Oxford Covid-19 Government Response Tracker, fournit un tour d’horizon de certaines des conditions de confinement les plus longues à l’échelle mondiale.

Selon l’analyse, 139 millions d’enfants dans le monde sont soumis à des mesures nationales de confinement obligatoire pendant au moins neuf mois depuis que la Covid-19 a été qualifiée de pandémie le 11 mars 2020. De telles politiques, qui impliquent que ces enfants n’ont pas le droit de sortir de chez eux, sauf quelques exceptions, concernent des pays tels que le Nigéria, le Paraguay ou le Pérou par exemple. Sur les 332 millions d’enfants concernés, les 193 millions d’enfants restants sous soumis à des politiques nationales de confinement recommandé depuis la même période.

« Avec les mesures de confinement nationaux et les restrictions en matière de déplacements liées à la pandémie, l’année passée a été éprouvante pour chacun d’entre nous, en particulier pour les enfants », indique Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF.

« Quand on vit chaque jour séparé de ses amis et de ses proches, et que l’on est parfois enfermé à la maison avec son agresseur, les effets sont dévastateurs. De nombreux enfants se sentent effrayés, seuls, anxieux et inquiets pour leur avenir. Cette pandémie doit nous permettre de mieux aborder la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent, et cela commence par accorder à ce problème l’attention qu’il mérite », a-t-elle ajouté.

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