vendredi 26 février 2021

Pour sauver les humains et la planète, un groupe de travail suggère d’en finir avec les pratiques financières abusives

   

ONU Info



25 février 2021

2,7% du PIB global est blanchi annuellement selon le Groupe FACTI

Les gouvernements pourraient financer les mesures radicales qu’exigent la lutte contre l’extrême pauvreté, la Covid-19 et la crise climatique en recouvrant les milliards de dollars perdus du fait de l’évasion fiscale, de la corruption et du blanchiment d’argent, affirme un groupe de travail des Nations Unies.

Le Groupe de haut-niveau sur la responsabilité, la transparence et l’intégrité financières internationales pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Groupe FACTI) en appelle aux gouvernements pour qu’ils adoptent un Pacte global sur l’intégrité financière pour un développement durable.

Ce groupe a été créé par le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies et le Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en mars 2020. Il est composé d’anciens chefs d’Etats et de gouvernement, de gouverneurs de banques centrales, de chefs d’entreprise, de figures de la société civile et de chercheurs.

Il affirme que jusqu’à 2,7% du PIB global est blanchi annuellement, alors que les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales coûtent aux gouvernements jusqu’à 600 milliards de dollars par an.

Dans son rapport intitulé L’intégrité financière pour un développement durable, le Groupe FACTI souligne le besoin de lois plus sévères et d’institutions plus robustes pour prévenir la corruption et le blanchiment d’argent et en appelle à la fin de l’impunité pour les banquiers, avocats et experts comptables qui rendent possible ces crimes financiers.

Le rapport se prononce également en faveur d’une plus grande transparence eu égard à l’actionnariat des entreprises et aux procédures de financement public, pour une meilleure coopération internationale dans la lutte contre la corruption, pour un impôt international minimum sur les sociétés ainsi que pour la taxation des géants du numérique, et pour une gouvernance globale contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.

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