vendredi 15 janvier 2021

Maurizio Ferraris : "Le virus, comme le web, ne va nulle part sans les humains"

15/01/2021

Par Emmanuel Laurentin et Rémi Baille

Coronavirus, une conversation mondiale | Un virus cherche simplement les moyens de se développer. Que ce soit de corps en corps ou de réseaux en réseaux, la viralité trouve toujours un allié pour arriver à ses fins : l'humain. Faut-il pour autant être fataliste ? Pas pour le philosophe italien Maurizio Ferraris.

Viralité
Viralité Crédits :  Bunhill - Getty

Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. En cette rentrée, nous étoffons la liste de ces contributions en continuant cette Conversation mondiale entamée le 30 mars. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les bouleversements actuels.

Maurizio Ferraris est philosophe et enseigne à l'Université de Turin. Il a consacré nombreuses de ses recherches à la questions des traces qu'il a théorisé autour des études de la "documentalité", sujet de son dernier livre paru en janvier 2021 aux Editions du Cerf. Les deux pieds dans l'époque, juste critique de la technique, il rappelle à chaque fois les humains à leurs facultés dans ce monde qui bouge vite, très vite. Pour la Conversation Mondiale, il propose un constat, et une solution, pour ne pas rester les bras croisés à regarder les nouvelles vagues numériques nous submerger

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