lundi 14 décembre 2020

Grandir avec un père schizophrène

 VICE

JULIA GUERRE-CANON  8.12.20

Quand je pense à mon père, je suis évidemment triste, mais j'ai compris que je n'y pouvais rien, et qu'il ne s'agit pas pour lui de se « reprendre en main ».


JULIA, SUR LA VOITURE DE SON PÈRE. IMAGE PUBLIÉE AVEC L'AUTORISATION DE L'AUTEUR

Cannettes de bières sur le siège passager et moi sur la banquette arrière ; pas de ceinture, pas de radio, juste le moteur de la Mustang qui vrombit. C'est parti pour une descente de huit heures en direction des Landes. « À nous la belle vie ! », qu'il disait mon père. Si on m'avait dit que la belle vie c'était de le voir embarqué par les flics sur la plage au mois d’aout car ce dernier avait trouvé drôle d'insulter les MNS (maitres-nageurs sauveteurs) de SS parce que « ça rime ! », je peux vous dire que j’aurais peut-être réfléchi à deux fois avant de m'assoir et de fermer la portière.  Lire la suite ...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire