lundi 23 novembre 2020

Nord Deux-Sèvres : comment la psychiatrie se reconstruit

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La psychiatrie nord deux-sévrienne part de loin. Mais des efforts ont été consentis par le CHNDS pour en faire une référence.

La psychiatrie nord deux-sévrienne part de loin. Mais des efforts ont été consentis par le CHNDS pour en faire une référence.
© Photo NR

En proie aux pires difficultés jusqu’au meurtre d’une infirmière, la psychiatrie à Thouars a été intégralement repensée. Une nouvelle ère devrait s’ouvrir.

Violemment secouée en février dernier par le meurtre d’une infirmière, la psychiatrie thouarsaise était arrivée au bout d’un système. Soignants à bout de souffle, patients pas convenablement pris en charge : il était urgent de se réinventer. Et ces derniers mois ont été mis à profit dans ce but.
« Il fallait d’abord réfléchir pour rebondir et réorganiser l’offre psychiatrique pour construire quelque chose de pérenne », reconnaît Bruno Bonnain, directeur délégué au sein du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres (CHNDS). Comme une remise à plat.
Recours à la réserve sanitaire
Les acteurs du monde de la santé se sont alors réunis. Et l’une des premières décisions a été de solliciter la réserve sanitaire. « C’est une procédure très rare, et cela se produit seulement quand les circonstances l’imposent », insiste Laurent Flament, directeur départemental de l’Agence régionale de santé. Ainsi, à l’instar de la réserve militaire, la réserve sanitaire se constitue de professionnels de santé salariés, libéraux ou retraités, mobilisés en cas de besoins urgents. « Elle a été sollicitée depuis mai, jusqu’au 18 novembre. Dix psychiatres, pour des missions de deux à sept semaines, ont été appelés », précise Bruno Bonnain. Ce qui laissait le temps de s’organiser à côté tout en assurant une continuité dans les soins.

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