mardi 24 novembre 2020

#Jesuismaltraitante : le cri d’alerte de la sage-femme Anna Roy (Les maternelles) pour une naissance respectée

Le Smartsititting : des babysitters pas comme les autres !

20/11/2020

La sage-femme Anna Roy, chroniqueuse dans La Maison des maternelles, a lancé un cri d’alerte pour réclamer de meilleures conditions d’accouchement en France. Elle dénonce une “maltraitance institutionnalisée”. Son appel a donné lieu à une pétition.

#Jesuismaltraitante : le cri d’alerte de la sage-femme Anna Roy (Les maternelles) pour une naissance respectée© istock

Anna Roy, sage-femme libérale et ancienne sage-femme hospitalière, autrice du podcast Europe 1 Studio "Sage-Meuf" et chroniqueuse à la Maison des maternelles sur France 4, a récemment poussé un véritable coup de gueule. Sur le plateau de l’émission de France 4 ainsi que sur Instagram, la sage-femme dénonce des conditions d’exercice de la profession si déplorables qu’elles conduisent à de la maltraitance. Elle accompagne son ras-le-bol d’un hashtag fort : #jesuismaltraitante.

Avec beaucoup de franchise, elle raconte comment elle a, elle-même, sans le vouloir maltraité des patientes, parce qu’elle devait s’occuper d’autres femmes enceintes en même temps. Césarienne d’urgence, forceps par-ci, péridurale par-là… Les sages-femmes “jonglent” en permanence avec plusieurs patientes à suivre et à prendre en charge en même temps. Une situation qui conduit inévitablement à des manquements, à une prise en charge inadéquate, imparfaite, voire à des violences obstétricales. “C'est parce que j'aime ma profession au-delà de toute raison que je ne veux plus de conditions de travail dégradées. Je ne veux plus entendre des femmes me dire ce qu'elles ont parfois subi. Il faut que les femmes, les bébés et leurs familles aient toujours et en tous lieux le respect qu'ils méritent”, indique Anna Roy en commentaire d’une vidéo publiée sur son compte Instagram (ci-dessous).

Dans son dernier podcast “Sage-Meuf” d’Europe 1 Studio, la sage-femme a donné la parole à Adrien Gantois, actuel président du Collège national des sages-femmes. Il a alors raconté ce jour où il avait été contraint de laisser une femme seule accoucher de son enfant mort, dans le cadre d’une interruption médicale de grossesse, parce qu’il devait s’occuper d’autres patientes.

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