mardi 28 juillet 2020

Un guide pour les filles de 8 à 12 ans, entre l'enfance et l'adolescence

L'Echo Republicain

Publié le 27/07/2020

Pas tout à fait sorties de l’enfance, mais pas encore entrées dans l’adolescence… L’auteure jeunesse Aurore Meyer aime cet âge un peu perdu entre deux séquences. Elle publie un livre pour les filles de 8 à 12 ans.

As-tu confiance en toi ? Comment ça fait quand on est amoureuse ? Comment être bien dans sa tête et dans son corps ? Comment ne pas tomber dans les pièges du web ? On s’en pose tout plein des questions quand on a 8, 10, 12 ans…
Aurore Meyer a participé à l’écriture du deuxième opus de Salut les filles (La Martinière Jeunesse), un guide pour les 8-12 ans, très « feel-good », très magazine, avec tests et astuces en série. Après un premier recueil consacré à la famille, aux amis et à la puberté.
L'auteure Aurore Meyer. Photo DR
Sa belle-fille de 13 ans, les enfants de ses amis, la lecture de blogs de filles, les magazines d’enfants, l’animation d’ateliers lecture dans une bibliothèque… l’auteure jeunesse, maman d’un petit garçon de 10 ans, essaie de rester connectée « par tous les moyens » avec cette tranche d’âge.
« Je fais aussi beaucoup appel à mon propre vécu ». Elle ne saurait pas dire pour pourquoi, mais « depuis toujours, avec ou sans enfant, les 8-12 ans ont toujours été ma tranche de prédilection. C’est celle avec laquelle je me sens le mieux. J’aime écrire pour eux, discuter avec eux », confie la jeune femme de 40 ans, qui souhaite aussi transmettre des valeurs écologiques et humaines.

Cache-cache et première brassière

Pas si facile que ça cet âge en équilibre. « C’est une période compliquée car on sort de l’enfance et, en même temps, on est encore en plein dedans car on aime jouer à des jeux enfantins comme à cache-cache, ou même à la poupée avec sa petite sœur. Mais, à côté de cela, elles se posent des questions sur la première brassière à acheter car elles ont les seins qui poussent ou commencent à regarder les garçons ».
Bien sûr, elles sont toutes différentes, plus ou moins matures, « mais elles ont toutes ce point commun quand vous les voyez arriver, même avec leurs habits fashion et leur langage spécial, quand vous creusez un peu derrière, il y a toujours la petite fille un peu perdue, un peu princesse et paillettes, même si elles ne se l’avouent pas ».

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