jeudi 7 mai 2020

Quand le cinéma nourrit les préjugés sur les troubles mentaux

par France Inter publié le 
Dans "Grand bien Vous Fasse", le professeur Jean-Victor Blanc explique que, si le cinéma est un très bon support pour traduire une certaine réalité du quotidien des personnes atteintes de troubles mentaux ou psychiques, il continue toutefois à nourrir de nombreux préjugés sur la schizophrénie ou encore la bipolarité.
Portraits des deux acteurs Joaquin Phoenix (G) et Jack Nicholson (R) qui ont interprété le légendaire "Joker" - Street art, Naples
Portraits des deux acteurs Joaquin Phoenix (G) et Jack Nicholson (R) qui ont interprété le légendaire "Joker" - Street art, Naples © AFP / ELIANO IMPERATO / CONTROLUCE
La pop-culture peut nous aider à nous interroger sur la manière dont les troubles psychiques sont encore perçus dans l'imaginaire collectif, que cela soit la personnalité borderline, les troubles obsessionnels compulsifs ou encore la schizophrénie. Pensez à JokerVol au dessus d'un Nid de CoucouRain ManSplitShining ou encore Black Swan.

"La fiction privilégie toujours les phases de délires irréalistes"


Alors que les troubles psychiques sont très fréquents et touchent une personne sur quatre (selon l'OMS), le médecin-psychiatre, Jean-Victor Blanc, intervient fréquemment auprès des patients et du public pour tenter d'améliorer la représentation, la compréhension de ces troubles en donnant quelques clés pour mieux apprendre à décoder les préjugés et stéréotypes cinématographiques. 


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