mardi 21 avril 2020

"Sur le plan psychologique, il peut aussi y avoir une deuxième vague Covid-19" note une psychiatre de Limoges

France Bleu Limousin — Wikipédia


Chaque semaine, des dizaines d'appels, liés aux difficultés de vivre le confinement, arrivent à la cellule d'urgence médico-psychologique du centre hospitalier spécialisé Esquirol, à Limoges. - © Hôpital Esquirol

Du petit coup de blues ponctuel à la grosse déprime, nos nerfs sont parfois mis à rude épreuve par le confinement qui dure depuis plus d'un mois. En Haute-Vienne et en Corrèze, des cellules d'aide médico-psychologiques sont joignables par téléphone, pour nous aider à surmonter cette épreuve inédite. Chaque personne explique sa situation, afin d'être rappelée par un psychiatre ou psychologue, en fonction du problème soulevé.

Tout le monde peut appeler

En Haute-Vienne, c'est le docteur Nathalie Salomé, psychiatre au centre hospitalier spécialisé Esquirol, qui s'occupe de cette cellule d'aide médico-psychologique. La structure s'adresse à la population en général, même si elle reçoit aussi des appels de professionnels de la santé. Il y a aussi des personnes en deuil, pas forcément pour des décès liés au Covid-19, mais pour qui l'accompagnement des défunts est plus compliquée en raison des restrictions imposées par le confinement. 
Surtout, "la plupart des gens qui appellent n'ont jamais eu de liens avec la psychiatrie, ni de problèmes psychologiques. Ils se retrouvent dans des situations d'angoisse importante directement liées au confinement" précise le docteur Salomé. Pour elle c'est un nouveau public, à qui il faut apporter une écoute, des conseils et un accompagnement ciblé. 

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