vendredi 10 avril 2020

Dans le Loiret, la dimension relationnelle des soins psychiatriques a dû être revue avec le Covid-19

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Publié le 09/04/2020

Dans le Loiret, la dimension relationnelle des soins psychiatriques a dû être revue avec le Covid-19 
Au sein de chaque unité d’hospitalisation (ici Aloise-Corbaz), la mise en place d’une zone d’isolement 
a été envisagée. © Orléans AGENCE

Le personnel des établissements de soins doit appliquer des règles strictes pour éviter la transmission du Covid-19. Des règles qui vont à contre-courant des pratiques habituelles dans le domaine de la psychiatrie.
Au sein de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) du Loiret Georges­Daumézon, à Fleury-­les-­Aubrais, les équipes, les patients et les familles s’adaptent depuis trois semaines. Pour l’heure, aucun cas de Covid­19 n’est à déplorer. Les zones de confinement sont vides.
"Afin d’éviter la transmission du virus, nous appliquons des règles strictes allant à contre­courant de ce qui fonde le soin mental, à savoir le relationnel et le lien social", annonce Pascal Gaillard, le directeur des soins de Daumézon. Si certains patients, comme les schizophrènes, sont confrontés à un repli pathologique, qu’il y ait confinement ou non, d’autres ayant des angoisses ou des hallucinations ont besoin qu’on s’occupe d’eux, en les "touchant" pour les rassurer.

"Un exercice difficile"

Pourtant, avec les gestes barrières, ce n’est plus possible. "Face à cette situation inédite, le challenge est de concilier cette réalité et la nécessité de soigner. C’est un exercice difficile", admet Pascal Gaillard.

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