jeudi 5 mars 2020

Missions d'intérêt général, court séjour, psychiatrie, SSR : dans les hôpitaux, la campagne budgétaire 2020 se décline au « JO »

PAR 
CYRILLE DUPUIS
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PUBLIÉ LE 04/03/2020

Plusieurs textes tarifaires attendus ont été publiés dans le cadre de la campagne budgétaire 2020 pour les hôpitaux et les cliniques – dont les grands équilibres avaient cette année été dévoilés précocement (à la faveur d'un protocole de pluriannualité du financement des établissements). Ces textes précisent les ressources exactes en montants (et pas seulement les évolutions) accordées à chaque secteur. Tour d'horizon.
Le montant de la dotation nationale de financement des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) est fixé à 7,33 milliards d'euros pour 2020, en hausse de 4,5 %.
L'objectif de dépenses d'assurance-maladie commun aux activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO, court séjour) a été fixé à 56,05 milliards d'euros pour l'année 2020.
Un autre arrêté détaille divers forfaits et suppléments alloués aux établissements ayant des activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie ou ayant une activité d'hospitalisation à domicile (HAD). 
Les activités de psychiatrie hériteront de 9,2 milliards d'euros dans le cadre de l'objectif de dépenses d'assurance-maladie (ODAM) fixé à 10,54 milliards d'euros pour 2020. Et toujours pour ce secteur, l'objectif quantifié national (OQN) relatif aux activités de psychiatrie exercées par les cliniques est fixé à 817,7 millions d'euros pour 2020.

L'objectif afférent aux activités de soins de suite et de réadaptation (SSR) est arrêté à 8,9 milliards d'euros.  
Un autre arrêté fixe à 0,7 % la valeur du coefficient prudentiel pour 2020. 
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus Covid-19, la réserve sanitaire est mobilisée, à hauteur de 160 réservistes, à compter du 1er mars 2020 pour une durée de 2 semaines, renouvelable une fois. Il s'agit d'une part de constituer une équipe d'intervention rapide pour apporter un appui à l'agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France dans ses missions de suivi et d'investigation autour des cas de personnes atteintes par le SARS-CoV2 ; et d'autre part de renforcer les centres hospitaliers locaux.

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