vendredi 13 mars 2020

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Publié le 12 Mars 2020

Entre le 9 et le 13 mars 2020, les étudiants en médecine ont été appelés à "porter un brassard noir en signe de deuil" pour alerter sur les suicides.

Les internes en médecine sont presque six fois plus susceptibles d'avoir des pensées suicidaires que la moyenne nationale.
Les internes en médecine sont presque six fois plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires que la moyenne nationale. (©Adobestock)
Quatre suicides depuis le début de l’année 2020 : c’est le record détenu par les internes en médecine. Un palmarès d’autant plus triste qu’en 2017, une étude menée par quatre syndicats avait dressé un état des lieux alarmant de la santé mentale des étudiants en médecine.
Deux tiers d’entre eux souffriraient d’anxiété, quand un quart devient dépressif au cours de ses études et qu’un autre quart a déjà eu des idées suicidaires. Dans ce dernier cas, c’est 5,9 fois plus que la population générale.
Aussi, pour l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI), le quatrième suicide, survenu début mars une semaine seulement après le précédent, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et l’occasion d’alerter à nouveau sur les suicides des soignants, avec par exemple cette semaine, du vendredi 6 mars au vendredi 13 mars, un appel à « porter un brassard noir en signe de deuil. »

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