vendredi 27 mars 2020

Confrontés à la pandémie, les assistants familiaux se vivent en sacrifiés



PUBLIÉ LE : 26.03.2020



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I Crédit photo

Une note de consignes destinée aux assistants familiaux a été rendue publique le 24 mars. Attendue avec impatience par ces professionnels, elle suscite une vive colère. Ils se voient désormais comme sacrifiés dans la crise du Covid-19.

Comme tous les acteurs de la protection de l’enfance, les assistants familiaux étaient en attente d’une ligne de conduite nationale à tenir en période de confinement. Rédigée par les services du secrétariat en charge du secteur, cette note de consignes a pour ambition de répondre aux questions que se posent les professionnels qui accueillent à leur domicile familial des enfants protégés. 
Publiée le 24 mars, la note indique que l’assistant familial doit continuer à accueillir le ou les jeunes qui lui sont confiés pendant toute la durée de l’épidémie. Une consigne valable quels que soient l’état (malade ou pas) et la situation (fugue, retour de séjour à l’extérieur) du protégé. De plus, si, dans les structures collectives telles que les maisons d’enfants à caractère social (Mecs), les droits de visite et d’hébergement des parents sont suspendus, la consigne pour les assistants familiaux est plus floue. Ces droits peuvent être suspendus pour privilégier des échanges téléphoniques afin d’éviter la propagation du virus, mais ils peuvent également être maintenus, à condition que l’ensemble des mesures d’hygiène en vigueur et les gestes-barrières soient rappelés aux parents et à l’enfant lors des passages de relais.
« Les assistants familiaux exposent leur propre famille »
Ces consignes sont jugées irréalistes par l’Association nationale des assistants maternels, assistants et accueillants familiaux (Anamaaf). 

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