lundi 17 février 2020

Orthorexiques cherchent traitement désespérément

Slate.fr

Lola Collombat — 
Derrière le prétexte de l'alimentation bien-être peut se cacher un phénomène qui ressemble à s’y méprendre à un trouble du comportement alimentaire (TCA). | Thought Catalog via Unsplash

Le régime de Louise est irréprochable. Dans la cuisine de son petit studio angevin, gâteaux, pizzas ou sauces grasses n'ont pas droit de cité. Pour cette trentenaire, la malbouffe, c'est «malsain», voire «impur»: depuis l'enfance, elle a éliminé radicalement les aliments trop sucrés, trop salés et trop gras de ses repas. Ses amies jalousent son mode de vie «healthy», qui correspond pile-poil à ce que vantent les influenceurs bien-être ou sportifs sur les réseaux sociaux. Pourtant, derrière cette exemplarité, la jeune femme souffre de ce qu'elle qualifie de «vraie névrose». Elle est atteinte d'orthorexie –du grec «ortho» (droit) et «orexis» (appétit), un phénomène qui ressemble à s'y méprendre à un trouble du comportement alimentaire (TCA).

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