mercredi 26 février 2020

Lisez l'avertissement poignant de Yuval Harari à Davos dans son intégralité



24 fév. 2020

Professor, Department of History , Hebrew University of Jerusalem

Harari prononçant son discours lors de la session « Comment survivre au 21ème siècle ».
Image : Boris Baldinger
*En ce 21ème siècle, trois menaces existentielles pèsent sur l'humanité, a averti l'historien Yuval Harari à Davos 2020.
*La technologie risque de diviser le monde en deux catégories : les élites riches et les « colonies de données » exploitées, a-t-il expliqué.
*« Si vous aimez la Coupe du monde, vous êtes déjà mondialiste », a-t-il déclaré, plaidant pour une meilleure coopération afin de relever les défis.
Toutes les images sont d'Arturo Rago, Forum Économique Mondial
Toutes les images sont d'Arturo Rago, Forum Économique Mondial
Image : Comment survivre au 21ème siècle.
Alors que nous entrons dans la troisième décennie du 21ème siècle, l'humanité est confrontée à tant de problèmes et de questions qu'il est vraiment difficile de savoir sur quoi se concentrer. J'aimerais donc utiliser les vingt prochaines minutes pour nous aider à nous concentrer sur les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés. Trois problèmes en particulier représentent des défis existentiels pour notre espèce :
la guerre nucléaire, l'effondrement écologique et la disruption technologique. C’est sur eux que nous devons nous concentrer.
Les défis sur lesquels nous devons nous concentrer.
Les défis sur lesquels nous devons nous concentrer.
Aujourd'hui, la guerre nucléaire et l'effondrement écologique étant déjà des menaces familières, permettez-moi de m’attarder sur la menace moins familière que représente la disruption technologique.
À Davos, nous entendons beaucoup parler des promesses considérables de la technologie - et ces promesses sont certainement réelles. Mais de bien des manières, la technologie peut également perturber la société humaine et le sens même de la vie humaine, que ce soit par la création d'une classe inutile mondialisée ou l’avènement du colonialisme des données et de la dictature numérique.

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