En 2019, moins de quatre médecins généralistes sur dix ont été inscrits à au moins une garde. Le taux de volontariat est en baisse par rapport à 2018.
Le taux de participation des généralistes aux gardes en soirée, la nuit et le week-end a encore reculé en 2019, selon un rapport publié jeudi 13 février par le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM).
En 2019, sur environ 63 000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins », un peu plus de 24 000 ont été inscrits à au moins une garde l’an dernier, soit moins de 4 sur 10. Ce « taux de volontariat national », qui s’est élevé 38,1 %, est en « baisse de 0,5 point par rapport à 2018 ». L’âge moyen des médecins participants est de 47 ans.
La tendance n’est pas nouvelle et reflète le « désengagement » d’une profession en déclin démographique. Moins nombreux, les volontaires sont aussi amenés à couvrir des « territoires de garde » plus vastes, ce qui peut aussi « conduire à une baisse de la mobilisation des médecins libéraux ».
La situation est très variable selon les départements : 82 % des généralistes participent aux gardes dans les Vosges, contre seulement 5 % à Paris, où « la présence d’associations de type SOS Médecins » entraîne une « professionnalisation » de cette activité. C’est aussi le cas dans d’autres « grands centres urbains », ce qui engendre dans certains départements « des disparités entre les territoires ruraux et urbains », souligne le CNOM. Ainsi, en Eure-et-Loir et en Charente, « des réquisitions préfectorales ont eu lieu de manière récurrente en 2019 (…) malgré un taux de participation supérieur à 70 % ».
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