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Publié le 27 février 2020
![Hôpital public : bébés en danger ?](https://resize-elle.ladmedia.fr/r/625,,forcex/crop/625,437,center-middle,forcex,ffffff/img/var/plain_site/storage/images/societe/news/hopital-public-bebes-en-danger-3856273/92750141-2-fre-FR/Hopital-public-bebes-en-danger.jpg)
Le service de néonatalogie à l'hôpital Bretonneau de Tours, le 4 février dernier. © Michaël Zumstein
Quand les services pédiatriques saturent, les nourrissons sont envoyés vers des hôpitaux éloignés. Enquête sur un service public à bout de souffle.
« Le bateau coule et on met des rustines. Le plan d'urgence de la ministre n'y changera rien. » Voilà la situation de l'hôpital public telle que la décrit le professeur Pierre-Louis Léger. Face à ce constat, le médecin a démissionné en janvier de ses fonctions administratives de chef de service de réanimation pédiatrique à l'hôpital Armand-Trousseau de Paris. Comme des centaines d'autres médecins dans toute la France.
Dans son service de pointe, deux des seize chambres sont inutilisables. « Le manque de personnel infirmier est criant dans notre service qui a de gros besoins : un patient nécessite deux infirmières. Il en manque en moyenne entre six et neuf. » Actuellement, cinq postes sont vacants et le service peine à recruter : salaires trop bas, manque de reconnaissance, difficultés de se loger en région parisienne... Le personnel infirmier, même en intérim, ne postule plus.
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