vendredi 21 février 2020

Argenteuil : « il avait dit : si je me fous en l’air, c’est de la faute de l’hôpital »

Par Marjorie Lenhardt Le 16 janvier 2018

« Olivier est mort dans des circonstances dramatiques, je ne veux pas que sa mort reste impunie. » Patricia Lardenois est effondrée. Début octobre, elle a perdu son fils de 30 ans, Olivier, retrouvé pendu par un câble informatique à la fenêtre de son appartement à Paris (XIe). Avant de se suicider, il avait absorbé une grande quantité de médicaments. La mère est persuadée qu'il s'est suicidé à cause de ses conditions de travail. Il était neuropsychologue au service gériatrique à l'hôpital Victor-Dupouy, Argenteuil.
« Ses relations avec certains collègues du service étaient mauvaises, explique-t-elle. Il avait des heurts tous les jours, il pleurait tout le temps pendant les derniers mois, ses collègues me l'ont dit. Il leur disait : Si je me fous en l'air, c'est de la faute de l'hôpital. Je n'ai pas pris conscience de la gravité de son état… » En juillet dernier, Olivier a été arrêté pendant un mois. Deux mois avant, il s'était mis en arrêt pendant quinze jours. Il était suivi psychologiquement depuis deux ans et prenait des antidépresseurs.
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