lundi 6 janvier 2020

Demain, pourra-t-on soigner le vieillissement comme une maladie

Usbek & Rica   Lila Meghraoua   06/01/2020



Molécules retardant le vieillissement des cellules, implantation d’un GPS neuronal, transfusion de sang jeune… Sur le papier, on n’a jamais été aussi proche de trouver dans les rayons des pharmacies de quoi vivre vieux en bonne santé, à défaut de vivre éternellement. Mais contre l’apparition des « maladies du vieillissement », des solutions plus low-tech existent aussi.

« La vieillesse n’est pas une bataille, c’est un massacre », écrivait Philip Roth dans Un homme (Gallimard, 2007). Ce constat implacable du romancier américain est combattu aujourd’hui par de plus en plus de chercheurs que l’on peut réunir sous un même étendard : celui de la recherche autour de la longévité. Un secteur porté par une espérance de vie qui a crû de manière exponentielle depuis 1900. Grâce aux progrès de la science et de notre niveau de vie, la France a vu l’espérance de vie de ses citoyens quasiment doubler en un peu plus d’un siècle. En 1900, elle atteignait 45 ans, soit une avancée de quinze ans depuis 1800, d’après les chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined). En 2017, le chiffre s’élève à 85,4 ans pour les femmes et 79,5 ans pour les hommes. Les données sont peu ou prou similaires dans les autres pays développés. À ce rythme, la perspective que nos enfants atteignent un jour une espérance de vie moyenne de 122 ans, soit l’âge canonique de Jeanne Calment à sa mort en 1997, est-elle crédible ?



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire