mardi 14 janvier 2020

Le droit pour les patients à une psychiatrie sans médicament




  • 13 JANV. 2020
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  • BLOG : LE BLOG DE KINOPSY

  • Cette unité psychiatrique située au nord de la Norvège est la première de ce type dans le pays. Elle constitue la pierre angulaire d’un réel changement de paradigme et de conception dans la psychiatrie médicale actuelle. Sa particularité tient au fait qu’elle est le fruit d’une lutte conjointe très importante des associations de patients, de familles et de soignants.
La "Medic Free Unit" de l'hôpital d'Åsgård (ou DFTU drug free traitment unit)
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L’unité se situe en Laponie, à l’extrême nord de la Norvège. Région la plus vaste mais la moins peuplée avec 480 000 habitants. C’est à ce bassin de population que l’unité que nous avons découverte s’adresse.
Cette unité est la première de ce type dans le pays et constitue la pierre angulaire d’un réel changement de paradigme et de conception dans la psychiatrie médicale actuelle.
Sa particularité tient au fait qu’elle soit le fruit d’une lutte conjointe très importante des associations de patients, de familles et de soignants.
Associations qui malgré leurs divergences de points de vue sur plusieurs sujets ont réussi à se mettre d’accord et à travailler ensemble pour faire changer la loi en psychiatrie à l’échelle du pays en ce qui concerne l’hégémonie du recours au traitement médicamenteux.
 Grete Johnsen Membre de l’association We Shall overcome:
"Nous avons commencé la coopération en 2011, cela n'a pas été facile. Mais je pense que la raison pour laquelle nous avons réussi et continuons à coopérer est que nous avons été très concentrés sur le seul et unique objectif sur lequel nous sommes tous d'accord. Pour obtenir des services sans médicaments disponibles pour toutes les personnes en Norvège. Cet objectif, toutes les organisations le soutiennent. Je peux également dire que ces réunions et la coopération de ces années ont plutôt permis de travailler ensemble sur d'autres questions, nous sommes plutôt devenus un réseau plutôt que des organisations se battant les unes avec les autres, et cela a également influencé le reste de notre travail. À mon avis, nous avons vraiment besoin de coopération et d'union pour obtenir les changements que nous voulons."

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