vendredi 31 janvier 2020

AMM et maladie mentale ?

Résultat de recherche d'images pour "le soleil logo"

GILLES SIMARD 31 janvier 2020

QUEBEC

POINT DE VUE / «Parler de l’aide médicale à mourir pour la maladie mentale? C’est un peu comme vouloir ramoner la cheminée avant même que le poêle ne soit bien installé dans la maison !»

Voilà ce que je disais récemment à un ami boomer «rescapé» comme moi de la psychiatrie parfois si abusive et haïssable des années 70. Des séjours en clinique (pour dépression atypique sévère) dans mon cas, marqués par des électrochocs en séries, des semaines de comas à l’insuline et une pharmacopée aussi lourde qu’incapacitante. Le bonheur dans la molécule, quoi!
Prendre tout le temps nécessaire
Non, mais, sérieux! Question d’acceptabilité sociale et d’enrichissement du débat, la ministre de la Santé, Danielle McCann, a agi très sagement en mettant sur pause le projet d’une extension de l’AMM pour la maladie mentale à certaines conditions. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder l’affaire du procès qui secoue aujourd’hui la Belgique, où comparaissent des médecins qui ont accordé l’euthanasie volontaire à Tine Nys, une jeune femme de 38 ans souffrant de divers troubles mentaux, pour comprendre qu’il peut y avoir toutes sortes de nuances de gris, même dans le plus «noir» des cas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire