11 décembre 2019
Un « Grand Rendez-Vous » de la psychiatrie s’est tenu lundi 9 décembre 2019 à Paris. L’occasion pour les médias de clarifier leur position sur le traitement des sujets abordant les troubles psychiques et la santé mentale.
La santé mentale sera la première cause mondiale de handicap à partir de 2020. Cette prévision de l’OMS est déjà palpable : un Français sur cinq, et un Européen sur quatre, sont touchés par des troubles psychiques. Le « Grand Rendez-Vous » de la psychiatrie, qui s’est déroulé lundi 9 décembre à la Maison de la Chimie à Paris, est venu clore une phase d’un an et demi de débats dans sept régions de France, initiés par la Fondation de France et l’Institut Montaigne. Il est, surtout, venu ouvrir de nouvelles perspectives.
Parmi elles, celle de la place des médias pour promouvoir la santé mentale et faire de la prévention sur les troubles psychiques. « Le rôle du producteur d’information se concentre sur la stigmatisation. Les médias, qu’ils soient d’information ou de divertissement, sont prescripteurs de stéréotypes et d’attitudes », assure Aude Caria, directrice de Psycom, un site d’information grand public sur les troubles psychiques. Première porte d’entrée dans le domaine de la santé, les médias y jouent un rôle transversal, en traitant des troubles eux-mêmes, mais aussi de la santé mentale positive et du bien-être. « Les médias doivent faire comprendre qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale, et porter cette vision globale », poursuit Aude Caria. Selon elle, cette vision doit même s’imprimer dès l’école. « On n’y apprend pas à repérer ses émotions, à les apprivoiser, à les nommer ou à savoir prendre soin de son sommeil par exemple. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire