mardi 31 décembre 2019

Accepter la maladie mentale, mais en refuser l'étiquette

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Shanelle Guérin   Publié le 23 décembre 2019

Laura Bérubé passe beaucoup de temps à l'extérieur et a une vie très active. Elle promène son chien deux fois par jour.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

« C'est pas juste les tueurs en série qui ont des maladies mentales! » C’est en s'esclaffant que Laura, 26 ans, témoigne d’un épisode psychotique qu’elle a vécu il y a 2 ans. La psychose peut toucher tant les jeunes que les adultes, peu importe les habitudes de vie.

Dans le confort de la maison, Laura et son chien Tao, complices, se préparent à l'une de leurs deux promenades quotidiennes à l'extérieur. En plus de toutes les activités sportives auxquelles Laura s'adonne, ses habitudes de vie sont bonnes et sa vie, active. Elle ne pensait jamais vivre un épisode psychotique.
Quelque temps avant son hospitalisation en 2017, la jeune femme ne mange et ne dort plus. Elle peine à se reposer. Je n’avais pas l'impression d'être malade, mentionne-t-elle. Au contraire, je me sentais au-dessus de mes forces. Justement, avec les propos des autres, de mes amis, de ma famille, je me suis dit : bon OK, je ne suis peut-être pas dans un état qui est normal.

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