mardi 5 novembre 2019

Les sciences neurocomportementales, nouvelle avancée du néolibéralisme.




Pourquoi le développement hégémonique des neurosciences nous apprend davantage sur les avancées de l'idéologie néolibérale que sur l'être humain.
Des origines économiques des sciences neurocomportementales à leur utilisation politique en psychiatrie et dans l’éducation.
Le récit actuellement dominant au sujet des sciences neurocomportementales est un récit principalement prospectif et performatif. Nouvel organisateur collectif du sens du progrès social, il se redouble du récit, intime celui-ci, de l’entreprise d’amélioration de soi via la prescription de comportements dans une redéfinition positiviste d’un ensemble de « bonnes pratiques ». Enfin, la nomination à des positions institutionnelles symboliques dominantes de plusieurs représentants de ces disciplines vient légitimer certaines réformes de l’action publique préfigurant un nouveau champ de technologies d’ingénierie politique. Je propose ici de prendre à rebours ce discours dominant et de construire un récit en contrepoint de cette construction souvent anachronique et triomphaliste qui sera le récit du développement actuel du néolibéralisme à la lumière de l’essor hégémonique des sciences neurocomportementales.

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