jeudi 14 novembre 2019

Les revendications légitimes d’un infirmier urgentiste

Résultat de recherche d'images pour "fo logo"
 par Valérie Forgeront




Jason Lassalle est infirmier au SMUR de Carcassonne et trésorier adjoint du syndicat FO de l’hôpital, inscrit dans le mouvement national de grogne des personnels.
Il demande davantage de moyens pour l’hôpital afin que celui-ci poursuive sa mission publique et avec qualité.

À  Carcassonne, tous les personnels soignants du SMUR, le service mobile d’urgence et de réanimation rattaché au centre hospitalier, sont des passionnés, et heureusement car il faut colmater les brèches chaque jour. Ces brèches, des risques de dysfonctionnements, sont dues au manque de moyens, notamment en effectifs, d’un service qui tourne à plein, 24h sur 24. La fréquentation de cet hôpital croît sans cesse et cependant il ne reçoit pas de moyens supplémentaires. Les personnels s’élèvent aussi contre l’absence de reconnaissance de leur travail et le manque d’attractivité salariale. Jason Lassalle, 44 ans, infirmier depuis vingt ans et en poste depuis seize ans au SMUR de la cité médiévale de l’Aude, est un de ces personnels. Adhérent à FO depuis cinq ans car l’organisation revendique et obtient des résultats, il est trésorier adjoint du syndicat FO du centre hospitalier (1 700 agents). Comme des milliers de ses collègues en France, Jason peste contre la détérioration des conditions de travail à l’hôpital, dans les services d’urgence notamment. À Carcassonne, l’activité du service ne cesse d’augmenter et cependant il dispose de moins en moins de personnels, la nuit entre autres. L’été, la situation empire car par le tourisme, la population de la ville double. Pour ce Toulousain d’origine, la vie se déroule à 100 à l’heure. Responsabilités énormes, pression d’une charge de travail qui augmente sans cesse, crainte permanente de commettre une bourde malgré le professionnalisme... Voilà son quotidien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire