« J’ai pu avoir des gestes violents, j’ai pu dire des choses qu’on appelle aujourd’hui violence verbale, mais cela n’avait rien d’intentionnel. » En 2020, Florence-Marie Sarr Ndiaye se retirera des salles d’accouchement. L’heure de sa retraite va sonner et en trente-cinq ans de carrière auprès des femmes de Popenguine, une localité située au bord de la mer au Sénégal, à 70 kilomètres au sud de Dakar, la sage-femme « de classe exceptionnelle », comme on appelle les plus expérimentées du pays, a vu son métier se métamorphoser et même si, à chaque réveil, elle avoue encore aujourd’hui « prier pour rencontrer des situations que je pourrai gérer ».
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