mardi 15 octobre 2019

La « violence » des économies à l’hôpital psychiatrique

LE 15/10/2019 

L’intersyndicale CGT, FO et SUD santé social du Centre hospitalier spécialisé de Novillars dénonce le fossé qui se creuse entre les besoins de la population et les maigres moyens dont dispose la psychiatrie pour y faire face. D’après eux, les conditions de travail sont déplorables.

Valérie Etienney (FO) et Jan Szoblik (CGT) alertent l’opinion publique depuis plus d’un an sur le malaise des agents à Novillars et la souffrance des patients « délaissés ».  Photo ER /Arnaud CASTAGNÉ
Valérie Etienney (FO) et Jan Szoblik (CGT) alertent l’opinion publique depuis plus d’un an sur le malaise des agents à Novillars et la souffrance des patients « délaissés ». Photo ER /Arnaud CASTAGNÉ

La Maison d’accueil spécialisée (MAS) de l’hôpital de Novillars est ouverte depuis 18 mois. Quelques mois après sa mise en route courant mars 2018, l’intersyndicale CGT, FO et SUD santé social relayait l’énorme malaise ressenti par les agents du médico-social , en sous-effectif chronique au regard des populations accueillies. Beaucoup de personnel s’était mis en arrêt maladie. La situation n’a toujours pas évolué aujourd’hui, d’après les délégués.
« Depuis que la MAS est ouverte, l’ensemble de l’hôpital contribue, au quotidien, à son fonctionnement par le biais de renforts soignants et agents de services hospitaliers (ASH) pour assurer la permanence des soins », déplorent Jan Szoblik (CGT) et Valérie Etienney (FO). « L’établissement est contraint de piocher dans le personnel des autres services pour combler les longues absences. La direction ponctionne son budget pour l’infirmière et l’aide-soignant arrivés à la MAS en mars 2018, mais c’est insuffisant. Nous devons faire toujours plus avec effectif constant, voire en déficit. »


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