lundi 21 octobre 2019

"La santé au travail doit être reconnue comme une spécialité à part entière"

21.10.19

Formation universitaire, reconnaissance d’une spécialité et d’un statut de salarié protégé, missions cœur de métier, pratiques avancées, risques émergents…, Nadine Rauch, présidente du Groupement des infirmiers de santé au travail (GIT), évoque pour infirmiers.com les principaux points en lien avec l'actualité des infirmiers de santé au travail. Un entretien réalisé lors de la 13e édition des Journées nationales d’études et de formation des infirmiers de santé au travail qui se sont tenues du 9 au 11 octobre 2019, à Toulouse.

Infirmiers.com - On estime à environ 6 000 le nombre d'infirmiers de santé au travail (IDE-ST). Comment sont-ils répartis ?

"La santé au travail doit être reconnue comme une spécialité à part entière"
L’infirmier de santé au travail a un rôle primordial, en perpétuel évolution. Fort de ses compétences, formé, expert en son domaine, il doit savoir s’adapter aux besoins et attentes de l’entreprise dans le but de prévenir toute altération de la santé des salariés du fait de leur travail.
Nadine Rauch - Effectivement, près de 6 000 infirmiers exercent dans le domaine de la santé au travail, dans le secteur privé comme dans la fonction publique (d’État, territoriale, hospitalière), MSA…, c’est-à-dire partout où les gens travaillent. Une enquête menée en 2015 répartissait les IDE-ST pour un tiers en entreprises, un second tiers en services autonomes et un dernier tiers en services de santé au travail interentreprises (SSTI). En 2019, on peut considérer que le nombre d'IDE-ST exerçant en SSTI est un peu supérieur du fait du recrutement massif qui y a été opéré ces dernières années. En outre, il faut noter l’essor de la sous-traitance de la santé au travail, une prestation de service qui m’inquiète quelque peu.

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