lundi 23 septembre 2019

« L’astiquage » fait débat à Lifou

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Clarisse Watue   Publié le 
© Philippe Kuntzmann
© PHILIPPE KUNTZMANN


Plusieurs commerces cambriolés, coffre fort du lycée des Iles volé puis brûlé… Lifou, jusque là épargnée, est le théâtre de nombreux actes d’incivilité. Et comme souvent, la majorité des auteurs sont des jeunes.
Institutions, collectivités, justice et coutumiers veulent prendre à bras le corps le problème de la délinquance juvénile.
Les coutumiers pratiquent depuis la nuit des temps le châtiment corporel pour éviter la récidive.
Faut-il maintenir ou pas cette sanction ? Sur l’île, les avis sont partagés.

C’est pour le remettre dans le droit chemin

« Ce n’est pas pour astiquer pour faire du mal, c’est un art. C’est pour le remettre dans le droit chemin » explique Cope Zeoula, président du conseil de l’aire Drehu.
La majorité des coutumiers de l’île partagent cet avis, à l’instar de Kapua Angajoxu, petit chef  de  Tingeting et de Saint-Paul, un fervent défenseur du châtiment corporel, « iwameucë » en langue Drehu. 
 

L’éducation plutôt que la correction physique

Mais il y a quelques semaines, six jeunes de sa tribu mis en cause dans le cambriolage d’un magasin situé à Wanaham, ont échappé à cette sanction. Certains se sont opposés à la correction physique explique Célestin Kakue de la tribu de Tingeting.


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