lundi 15 juillet 2019

Vues de dos, les femmes sensuelles et toujours dépendantes

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AFP, publié le lundi 15 juillet 2019 


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Robe de la créatrice Martine Sitbon, à l'exposition 
"Back Side/Dos à la mode" au musée Bourdelle 
à Paris, le 3 juillet 2019 1/6   
© AFP, Philippe LOPEZ

Aucun vêtement d'homme, à part la camisole de force, ne s'est jamais fermé par derrière, mais ceux des femmes le sont souvent, une façon de les rendre dépendantes: une exposition à Paris explore le rapport de la mode au dos, cette partie du corps qu'on contrôle le moins.
De la contrainte d'une fermeture à la sensualité d'un dos dénudé, d'une traîne de cour à la charge d'un sac à dos, l'exposition "Dos à la mode" propose jusqu'au 17 novembre une centaine de silhouettes du XVIIIe siècle à nos jours qui dialoguent avec les sculptures, tournées de dos, du musée Bourdelle. 
"Anatomiquement, le corps n'est pas fait pour mettre ses bras dans son dos. C'est antinaturel, la fermeture dans le dos", souligne le commissaire de l'exposition Alexandre Samson. 
Les créateurs érotisent l'idée de la soumission comme John Galliano avec une robe fourreau fermée par 51 boutons. 

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