vendredi 12 juillet 2019

Vers une amélioration des pratiques en fin de vie

Univadis

Par Agnès Lara  5 juillet 2019

À retenir


Les résultats de cette étude suédoise indiquent qu’une proportion importante de personnes en fin de vie reçoit des médicaments dont le bénéfice est discutable au regard du temps qu’il leur reste à vivre : poursuite d’un traitement existant au cours des 3 derniers mois de vie pour un tiers d’entre elles, initiation d’une nouvelle prescription chez 14% d’entre elles. Les molécules les plus fréquemment concernées sont les statines et les hypolipémiants, suivies par les supplémentations en calcium, les antidémentiels, les bisphosphonates et la vitamine D. Dans cette étude, les sujets les plus à risque de poursuivre ou d’initier la prise de médicaments à bénéfices incertains étaient les personnes « jeunes » (75-84 ans), celles qui étaient décédées de défaillance d’organe et celles qui avaient de multiples pathologies chroniques. Les auteurs appellent à mieux former les praticiens en charge de populations gériatriques, en particulier en soins palliatifs, et à l’émission de nouvelles recommandations, dans l’objectif de rationaliser les prescriptions et de minimiser le fardeau de molécules inutiles et potentiellement dangereuses. 


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