vendredi 5 juillet 2019

Un policier dénonce l'«abandon» des patients en psychiatrie par le système de santé

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QUEBEC



MARC ALLARD      
5 juillet 2019

EXCLUSIF / Un patrouilleur de la police de Québec a lancé un cri du cœur, jeudi matin, devant le Comité de déontologie policière, dénonçant les «portes tournantes» des hôpitaux et le système de santé qui «abandonne» des patients en psychiatrie.

Y
anick Campagna, policier au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) depuis 20 ans, s’exprimait devant le comité alors qu’il recevait une sanction pour avoir enguirlandé des infirmiers de l’urgence de l’hôpital de l’Enfant-Jésus qui auraient refusé de voir un patient aux prises avec des problèmes de santé mentale.

M. Campagna a reconnu avoir tenu des propos «irrespectueux, blasphématoires ou injurieux» à l’égard de l’infirmier et du patient. Il se verra imposer une journée de suspension pour cette entorse au code de déontologie des policiers. 
Devant le Comité, Yanick Campagna a toutefois tenu à expliquer que le refus allégué des infirmiers de voir le patient l’avait fait sortir de ses gonds. «Je reconnais mes torts, oui. Mais c’était plus fort que moi : je ne comprenais pas que le système l’abandonne». 
«Les portes tournantes, c’était vraiment ça, ce matin-là», a-t-il ajouté. [...] Je suis condamné aujourd’hui, mais je pense que la problématique est plus grosse que ça.»

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