mercredi 3 juillet 2019

Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

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MIS EN LIGNE LE 3/07/2019 

L’Agence régionale de santé se dit prête “à étudier” un projet de structure en psychiatrie pour les jeunes de 16 à 25 ans.

Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

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nfin une bonne nouvelle du côté de l’Établissement public de santé mentale départementale. La CGT assure avoir reçu un avis positif de l’Agence régionale de santé concernant le projet de création d’une structure spécifique pour les jeunes de 16 à 25 ans qu’elle défend depuis deux ans. Actuellement, les jeunes de ces âges sont mélangés aux adultes. Une situation souvent délicate à gérer pour les soignants et difficile à vivre pour certains adolescents.


Leur prise en charge pourrait s’améliorer dans les années à venir. C’est en tout cas, ce qu’espère Olivier Fenioux, responsable CGT Santé, qui dit avoir reçu une réponse positive pour ce projet la semaine dernière. « Mme Mondon, la référente psychiatrie dans l’Aisne, a confirmé au conseil de surveillance que l’ARS est prête à financer ce projet s’il passe par les instances de l’établissement et si la cellule accueil et crise a une envergure régionale », assure le syndicaliste.
Contactée l’ARS a cependant été moins loquace sur le sujet. Le directeur de la communication a ainsi simplement indiqué que concernant la structure 16-25 ans, « l’ARS est disposée à étudier un projet porté par l’établissement ». Si l’agence laisse ainsi entrevoir une avancée sur ce dossier, elle ne dit pas encore clairement qu’elle est prête à financer le projet tel qu’il est présenté par la CGT. Pour rappel, ce projet est évalué à près de 5 millions d’euros par le syndicat qui souhaite la création de 75 postes et l’ouverture de 10 lits.
Mais Olivier Fenioux n’en démord pas : « Ils n’ont mis aucun veto à part sur la cellule d’accueil et de crise, CAC, ils souhaitent qu’elle ait une envergure régionale pour la Picardie, ce qui est possible », assure-t-il, heureux que ce projet connaisse enfin une avancée. « On est satisfait, j’ai même eu du mal à y croire. Il a fallu attendre 4 ans pour l’hélistation du SAMU, pour la structure 16-25 ans cela aura pris 2 ans. »
Mais le syndicaliste n’oublie pas pour autant les autres combats de la CGT. Il tient d’ailleurs à rappeler le cas du CRAP (Centre Régional d’Alcoologie) de Prémontré qui est menacé de fermeture. « Il faut aussi que les services qui existent ne soient pas en souffrance. Aujourd’hui, le CRAP est une urgence ».
 VIRGINIE GUENNEC


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