vendredi 28 juin 2019

Doses d’antidépresseurs : quand le mieux est l’ennemi du bien

Univadis

Par Agnès Lara     24 juin 2019

À retenir
Une méta-analyse a réalisé une évaluation de l’efficacité et de l’acceptabilité des principaux antidépresseurs utilisés dans la dépression majeure de l’adulte en fonction de la dose utilisée.
La probabilité de réponse aux ISRS est apparue dose dépendante, augmentant pour des doses équivalentes de fluoxétine allant de 20 à 40 mg. Celle de la venlafaxine augmente également pour des doses allant de 75 à 150 mg, et celle de la mirtazapine pour des doses allant jusqu’à environ 30 mg. Au-delà, l’efficacité n’augmente plus pour les ISRS et la mirtazapine, mais une légère progression est encore possible pour la venlafaxine. Cependant l’acceptabilité du traitement, évaluée à partir des arrêts de traitement, est apparue dépendante de la dose et liée aux effets indésirables quelle que soit la molécule considérée. Elle paraît optimum pour les plus faibles doses autorisées. Il est donc probable que pour la majorité des patients, la balance efficacité/effets indésirables soit optimum dans les plages les plus basses des doses autorisées.

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