jeudi 13 juin 2019

A Arles, la photographie s’entiche d’art brut

Par    Publié le 12 juin 2019



Leurs images sont longtemps restées invisibles. Jusqu’à ce que des collectionneurs leur rendent justice. En réunissant ces autodidactes, les Rencontres d’Arles, qui fêtent leurs 50 ans, offrent une place à part à la photographie au sein de l’art brut. « M Le magazine du Monde » leur ouvre sa carte blanche jusqu’au mois de juillet.

La photo, c’était, pour eux, une catharsis, une échappée, le moyen d’incarner leurs hantises et leurs obsessions. De s’en guérir, peut-être. Aliénés, prisonniers de leurs corps, sans-abri, ils se sont saisis de l’appareil photo comme d’une bouée de sauvetage. Des anonymes, dont il ne reste souvent que quelques images dénichées aux puces, au fond d’une malle.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire