Une partie de la famille de cet ancien infirmier, dans un état végétatif depuis 2008, s’oppose toujours à l’arrêt de la nutrition et l’hydratation artificielles.
Jusqu’au bout, ils auront tout tenté. Après avoir imploré le président de la République, la veille, de s’opposer à un « crime d’Etat commis au prix d’un coup de force contre l’Etat de droit », les avocats des parents de Vincent Lambert ont annoncé, dimanche 19 mai, qu’ils s’apprêtaient à déposer trois nouveaux recours pour tenter de stopper l’arrêt des traitements de l’ancien infirmier de 42 ans, qui a débuté lundi 20 mai.
Une « plainte disciplinaire aux fins de radiation » et des « poursuites pénales »devraient également être lancées contre le docteur Vincent Sanchez, chef de l’unité de patients cérébrolésés du CHU de Reims (Marne), qui avait pris, le 9 avril 2018, cette décision d’arrêt des traitements. Vincent Lambert, dont il a la charge, se trouve dans un état végétatif chronique depuis un accident de la route en 2008 et souffre de lésions cérébrales « irréversibles », selon les experts.
La décision d’arrêter ses traitements oppose deux parties de sa famille depuis 2013. Son épouse Rachel, son neveu François et six frères et sœurs du patient ont accepté la décision prise par les médecins de l’hôpital rémois. Pierre et Viviane Lambert, ses parents, proches des catholiques intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, ainsi qu’un frère et une sœur, s’y opposent. Ils ont participé, dimanche, à un rassemblement d’environ 150 personnes devant le CHU de Reims, réclamant « la vie pour Vincent ».
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