mardi 14 mai 2019

AutomobileAviationCommerceHôpitauxLa PosteSNCF Santé : une contre-attaque à construire !



Le 9 mai, en prenant la tête de la manifestation parisienne contre la casse de la fonction publique programmée par le gouvernement, les grévistes des services d’accueil des urgences de l’AP-HP ont été rejoints par des collègues de la psychiatrie, qui bataillent depuis bien plus longtemps contre la transformation profonde de celle-ci au cours des dernières années. Politiques d’enfermement et de contrôle social généralisé s’opposent aux revendications des personnels, confrontés au traitement inhumain des personnes à soigner.
Les salariéEs du travail social aussi étaient présentEs, pour exprimer leur rejet de la privatisation et de la marchandisation de leur métier. Arrivé non loin du ministère de la Santé, sortant du parcours, le cortège s’est dirigé vers celui-ci mais a été rapidement stoppé par les forces de l’ordre. Bien évidemment, la ministre a refusé de recevoir une délégation. Les manifestantEs se sont promis de revenir et d’être beaucoup plus nombreuses et nombreux.
À ce jour, pour les urgences, sont acquis la revalorisation de l’indemnité pour travail dangereux à hauteur de 65 euros mensuels, une prime exceptionnelle de 250 euros net et l’augmentation des effectifs de 61 soignantEs, bien loin des 700 postes revendiqués au début du conflit comme le préconisait le référentiel de SAMU inter-urgences de France rejeté par le patron de l’AP-HP. 

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