samedi 13 avril 2019

MANUSCRITS DE L’EXTRÊME Prison, passion, péril, possession

BnF (aller à l'accueil)


9 avr. 2019  7 juil. 2019
 
Ouvert tous les jours sauf le lundi


La BnF consacre une exposition aux manuscrits écrits dans des contextes extrêmes d’enfermement, de péril, de détresse, de folie, ou de passion. Quelque 150 manuscrits sont exposés, parmi lesquels on découvre des billets et notes de personnalités et d’auteurs connus. Feuillets et notes d’André Chénier, Napoléon Ier, Alfred Dreyfus, Guillaume Apollinaire ou Nathalie Sarraute y côtoient les mots d’anonymes, simples soldats, prisonniers, hommes et femmes ordinaires. Un propos sensible et encore jamais tenu dans une exposition.

L'EXPOSITION EN DÉTAILS

Qu’il s’agisse d’une lettre écrite en 1639 sur une écorce de bouleau, faute de papier, par un missionnaire au Canada, des derniers mots d’André Chénier avant d’être guillotiné, du journal de Marie Curie après le décès de son mari, de l’inscription portée par un détenu sous l’assise d’une chaise de la Gestapo ou de lettres d’Antonin Artaud, la valeur patrimoniale de ces textes réside en ce qu’ils offrent les souvenirs palpables d’histoires individuelles ou collectives extraordinaires. Dépositaires d’émotions non contenues, de sentiments pris sur le vif, ces billets, notes et lettres, rédigés souvent dans l’urgence, expriment ce que les manuels d’histoire ou les ouvrages critiques ne peuvent restituer : la façon dont des événements susceptibles de faire vaciller une existence ont été vécus de l’intérieur.
      « Mais je garde mon crayon et mon carnet que je défends au péril de ma vie. Ce petit carnet qui contient là une preuve de ma triste vie. » 
Anonyme, Carnet noir de l’Occupation

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