samedi 6 avril 2019

Le cas Violette Morris (1/2) Ce qu’un homme fait, Violette peut le faire !

30/03/2019
29 MIN

Poids, boxe, foot… aucun sport ne résistait à Violette Morris, athlète hors norme, qui aimait les femmes et se fit couper les seins pour être à l’aise au volant.
Violette Morris en tenue de sport en 1913
Violette Morris en tenue de sport en 1913 Crédits : Agence Rol
Elle est « la plus intrépide sportive de notre pays » selon les journaux du début du siècle dernier, brillante et plébiscitée athlète omnisport, alors qu’émergent les garçonnes, elle en est une figure hyperbolique, cheveux courts, veston d’homme, clope au bec au volant de son « bolide », qu’elle aime piloter à toute vitesse… elle s’affiche aussi aux bras de femmes, fréquente les cabarets lesbiens où elle se produira dans les années 30 en tant qu’artiste lyrique. Elle est scandaleusement libre. Elle est aussi celle que l’on surnommera « la hyène de la Gestapo », exécutée le 26 avril 1944 lors d’une embuscade tendue par le maquis de Surcouf. 

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