mercredi 3 avril 2019

La psychiatrie, parent pauvre de la santé selon la CGT

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02/04/2019

Faible mobilisation mardi au départ du centre hospitalier de Sevrey. La CGT avait lancé un mot d’ordre de grève pour aller manifester à Dijon devant le siège de l’Agence régionale de santé. L’objectif était d’attirer l’attention sur la dégradation des conditions dans les hôpitaux psychiatriques.

De g à dr, Pierre Du Mortier, secrétaire général CGT du CHS Sevrey et Raphaël, aide-soignant.  Photo JSL/ Neal BADACHE
De g à dr, Pierre Du Mortier, secrétaire général CGT du CHS Sevrey et Raphaël, aide-soignant.  Photo JSL/ Neal BADACHE

Ils n’étaient que deux au départ du centre hospitalier spécialisé mardi pour se rendre au rassemblement organisé à Dijon devant le siège de l’Agence régionale de santé (ARS) pour dénoncer le manque de moyens accordés à la psychiatrie publique. Le secrétaire général du syndicat CGT et psychologue, Pierre Du Mortier, n’a pas caché une certaine déception face à la faible mobilisation due, selon lui, « à un découragement du personnel ». A ses côtés, Raphaël, aide-soignant, dans l’établissement depuis 1989, regrette que « le poids des tâches administratives prenne plus d’importance que le suivi des patients. » Et pourtant, comme le reconnaît le représentant syndical : « Le CHS de Sevrey n’est pas le moins bien loti dans la région. Il a bénéficié du système de péréquation positive mise en place ces trois dernières années. »


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