Un peu plus de 400 personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville d’Amiens samedi 3 novembre. En colère, les manifestants, parmi lesquels de nombreux personnels soignants, ont réclamé au gouvernement plus de moyens pour l’hôpital psychiatrique.
Personnels soignants et aidants ont marché, main
dans la main, pour réclamer une psychiatrie humaniste.
S
amedi après-midi, un peu plus de 400 personnes ont participé à une marche de soutien aux grévistes de l’hôpital Philippe-Pinel d’Amiens tout en dénonçant « l’état de souffrance » dans lequel se trouve l’hôpital public. Dans une ambiance festive et revendicative, les manifestants s’étaient donné rendez-vous devant la Maison de la culture. « Voilà 142 jours que nous sommes en grève, rappelait Chloé, une infirmière ayant travaillé à l’hôpital Pinel, 142 jours que l’on se bat pour une meilleure qualité de soins psychiatriques, pour garantir des conditions d’hospitalisation et d’accueil dignes, 142 jours de mépris absolu de la part de l’Agence régionale de santé et de nos gouvernants.
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