- 29 SEPT. 2018
- PAR DOCTEURE TEÜPHELLE
- BLOG : LE BLOG DE LA BONNE (?) DOCTEURE TEÜPHELLE
- ... avec cette psychanalyste et psychiatre que j'avais (sur le dos) au début de mes études, il m'est revenu que, contrairement à mes potes de l'époque qui avaient choisi zum Beispiel des stages " prestigieux " en cardio ou aux urgences, comme premier stage d'externe j'avais pris psychiatrie, d'ailleurs dans le même patelin où se déroulait ma
proprepsychanalyse : c'était dans les années 80-90 ça nous rajeunit pas mais je suppose que depuis des temps immémoriaux, à l'instar des nanas, la " société " macho-patriarcale a intérêt à garder sous le boisseau la jeunesse ou sous les pavés → mal m'en a prise en nez fait de choisir ce stage si je voulais apprendre ou comprendre quelque chose de cette spécialité, et je cumulais, étant à la fois une nana et donc djeune aussi, avec déjà ma psychanalyste qui se situait donc à des Hauteurs vertigineuses au-dessus de moi, et si j'avais derrière moi déjà 4 années de fac de médecine, elles avaient été durissimes et à vous dégoûter de tout - en tout cas, même si on avait passé victorieusement le barrage exténuant et complètement idiot de la sélection en première année, c'était " comme si " on avait effacé toute l'humanité des études : si on pensait qu'après le concours d'entrée, on apprendrait de la médecine, eh ben, on s'était royalement fourré le doigt jusqu'au nœil, il y avait encore minimum 3 ans de bourrage de crânes à subir(d'ailleurs, je vous l'ai dit, beaucoup laissent tomber médecine en 4ème année, quand ils/elles se rendent compte que non seulement les cours sont toujours aussiinaptes à nous former pour notre pratique future, mais qu'à l'hosto aussi les malades n'ont aucune importance pour personne)mais bref, perso en choisissant psychiatrie comme premier stage d'externe, il me restait encore beaucoup de [bonne] volonté ou alors appelez ça des illusions → je croyais que j'apprendrai(s) enfin quelque chose de l'humain(e), et ça ne m'avait même pas effrayée que je soie la seule à choisir ce se(r)vice - d'ailleurs, je ne sais pas si c'est parce que j'étais particulièrement peu nombreuse comme stagiaire étudiante en médecine à venir tous les matins dans le se(r)vice, mais ce que j'en retiens c'est que la mise en scène des soignant(e)s par eux/elles-mêmes y était elle particulièrement soignée : je n'avais qu'une seule chose à faire, je devais en nez fait me pointer à 9 heures dans la salle de soins qui du reste avait été rondement transformée en salle à cafés perpétuels, on m'y avait attribué un coin bien en retrait de l'équipe dite soignante, où je devais rester debout toute la matinée, derrière les aides-soignant(e)s qui eux/elles-mêmes devaient se tenir derrière les infirmier(e)s psys, assis(es) en rond avec leurs cafés (les AS, plus ou moins assis aussi, avaient droit également à des cafés de temps en temps, si bien sages et soumis(es) bien sûr aux ordres et désidératas des précédent(e)s, mais pas moi, jamais)
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