vendredi 7 septembre 2018

Éducation à la vie affective et sexuelle : ne cédons pas aux obscurantismes



 

Depuis 2003, trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle sont obligatoires du CP à la Terminale, mais souffrent « d’une mise en place disparate » selon le rapport du défenseur des droits.
 
En outre, le Haut Conseil à l’Égalité a mené l’enquête pendant l’année scolaire 2014-2015. Sur un échantillon de 3 000 établissements publics et privés interrogés, 25% des écoles élémentaires, 4% des collèges et 11,3% des lycées déclarent n’avoir rien mis en place. Et, d’après cette étude, le nombre de classes ayant reçu au moins les trois séances obligatoires est relativement faible : 47% en CM2, 10% en 6e, 21% en 4e, 12% en seconde.
Ainsi, le 18 juillet 2018, Marlène Schiappa a déclaré : « à partir de la rentrée avec Jean-Michel Blanquer, nous allons envoyer une circulaire à tous les recteurs de France pour qu’ils mettent en œuvre, une loi qui existe déjà et qui n’est pas mise en œuvre, qui demande qu’il y ait trois séances par an d’éducation à la vie affective et sexuelle »

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