samedi 4 août 2018

La lutte continue à l’hôpital Pinel

Par Anne Kanaan 


Les murs de briques rouges de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel, symbole samarien de ce que beaucoup décrivent comme « le parent pauvre de la médecine », vont-ils pouvoir continuer à tenir debout ? Pour certains, le futur semble compromis. C’est ce qu’estime cet ancien infirmier qui a démissionné en décembre 2017. «  J’ai trouvé un travail ailleurs et compte tenu de la situation de l’hôpital, j’ai décidé de saisir cette opportunité,explique-t-il. Je cherchais à partir, la situation était de pire en pire, malheureusement, j’avais perdu espoir que les choses s’améliorent  ».

50 jours d’une lutte acharnée


Si beaucoup de soignants, de médecins, ont laissé leurs pas les guider vers la sortie de l’hôpital, d’autres continuent de lutter. Chrystèle Leclercq y exerce le métier d’infirmière depuis 22 ans. Aujourd’hui, elle endosse également la casquette de secrétaire générale de la CGT. Elle fait partie de celles et ceux qui, depuis 50 jours, se mobilisent nuit et jour pour faire entendre leurs revendications. «  C’est notre 50e jour de grève, ça fait 20 jours et presque autant de nuits que nous campons devant l’hôpital.

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