lundi 2 juillet 2018

HÔPITAL. LE CRI D’ALARME DES « PERCHÉS »

  Sylvie Ducatteau  3 Juillet, 2018
Au Havre, sept soignants de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet entament leur 8e jour d’occupation du toit des urgences pour obtenir l’ouverture de négociations.

«Nous descendrons du toit lorsque la directrice de l’agence régionale de santé se manifestera ! » promet Nathalie Sellier, infirmière aux urgences psychiatriques de l’hôpital Pierre-Janet au Havre (Seine-Maritime), l’une des « perchés », comme s’appellent eux-mêmes les grévistes qui campent sur le toit des urgences depuis le 26 juin. « Nous devons parfois prendre en charge quarante patients pour lesquels il n’y a pas de place. Ils dorment à même le sol ou sur des chaises. Nous “stockons” une partie d’entre eux aux urgences, déjà occupées à 235 %. Et répartissons les autres dans les quatre secteurs du service », témoigne-t-elle.


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