Accusé d'être responsable de tous les maux de la terre par certains, le jeu vidéo pourrait bien devenir un outil thérapeutique.
Nous sommes quelques psys, en mon sens trop peu nombreux encore, à utiliser le jeu vidéo et la réalité virtuelle en thérapie. Qu’il s’agisse du traitement de phobies, du manque de confiance en soi, de dépression et même d’addiction au jeu vidéo comme nous le laissent penser les dernières annonces en date de l’OMS (cela pourrait s’appeler « guérir le mal par le mal », dans mon cabinet je préfère parler d’éducation à la bonne utilisation d’un objet de consommation), que nous évoquions la possibilité de l’utilisation comme outil de remédiation cognitive dans le cadre de certains troubles de l’attention comme de certaines formes de dyspraxies, ou bien que nous parlions encore d’un objet nécessaire à l’établissement de la relation thérapeutique... Bref les usages du jeu vidéo et de la réalité virtuelle chez le psy sont aujourd’hui nombreux et d’une efficacité probante. Nous avons eu du mal à être convaincus, et si le jeu vidéo a été désigné un temps coupable idéal de tous les maux – ou presque - de notre société, nous savons aujourd’hui le resituer à sa bonne place de média actuel et fédérateur.
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