mercredi 27 juin 2018

Au CHU de Nantes, la psychiatrie est « à bout »


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26.06.2018 

Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.  Photo PO

Patients violents, manque d’effectifs : les agents des services de psychiatrie du CHU de Nantes tirent la sonnette d’alarme.

Malaise XXL. Les agents des services de psychiatrie du CHU de Nantes sont « à bout ».Pêle-mêle, ils dénoncent la recrudescence d’agressions commises par des patients et le manque d’effectifs. « Début juin, un infirmier a été étranglé dans une unité fermée, rapporte Thierry Creis, du syndicat Sud. Le 19 juin, une collègue a été frappée au visage et griffée. Le problème, c’est qu’on n’est pas assez nombreux pour s’occuper convenablement des personnes en souffrance. La tension monte et explose. »
« Des salariés viennent travailler la boule au ventre, abonde Élise Le Bail, infirmière syndiquée à la CGT. Il y a un vrai sentiment d’insécurité. On ne compte plus les menaces de mort et les injures. » 


Une cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Photo POUne cinquantaine d'agents ont exprimé leur détresse lors d'un CHSCT extraordinaire.
Photo PO

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