vendredi 4 mai 2018

À Mayenne. De l’asile au pôle santé mentale, un chemin sinueux

04-05-2018


Vue aérienne de l’hôpital psychiatrique de Mayenne. Aujourd’hui, une partie de ces bâtiments a été détruite, le reste est occupé par la direction.
Vue aérienne de l’hôpital psychiatrique de Mayenne. Aujourd’hui, une partie de ces bâtiments a été détruite, le reste est occupé par la direction. | dr

Érigé en 1829 sur la plaine de la Roche-Gandon, à Mayenne, l’hôpital psychiatrique a été un pionnier dans l’accueil des malades mentaux, malgré quelques mésaventures.

Avant l’hôpital… une carrière

Au XVe siècle, le lieu-dit La Roche-Gandon n’abrite qu’une carrière, située entre la rivière la Mayenne et l’actuel boulevard Paul-Lintier. On y tire de la pierre pour la fortification du « castel du lieu de Maïenne » (1). Aujourd’hui, les bureaux de l’administration du Centre hospitalier du Nord-Mayenne y demeurent.

1829, les premiers internés de la Roche-Gandon

Ils arrivent au nombre de quarante-trois sur la plaine et occupent un logis de la ferme et ses dépendances, que vient de racheter la Ville. L’établissement se nomme l’Hospice des malades. En 1838, une loi oblige les préfets à s’équiper d’un lieu d’accueil pour les « aliénés », comme on les nommait jadis. Mayenne l’a déjà. Il suffit de le faire fonctionner en tant qu’asile départemental. Chose faite en 1856. L’établissement compte alors un médecin-directeur, un économe, un aumônier, neuf religieuses de la congrégation de Notre-Dame d’Évron et 193 internés.


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